Parc Animalier des Pyrénées Visitez l'un des plus grands parcs d’animaux en semi-liberté d’Europe

Avis des voyageurs Google Parc Animalier des Pyrénées

4.7 sur 5 9352 avis

• 

  4 sur 5 Avis publié par Mathieu Grapin le 25/08/2025

• 

  5 sur 5 Avis publié par Bastien Nadaud le 25/08/2025

• 

  1 sur 5 Avis publié par Ludi Barraud le 25/08/2025

  situation profondément humiliante et discriminatoire que mon fils et moi avons vécue lors de notre venue dans votre parc. Avant notre visite, j’avais pris soin de contacter vos services afin d’obtenir des renseignements sur le tarif appliqué aux enfants en situation de handicap. Il m’avait alors été confirmé que l’entrée était au prix de 13 €. Or, le jour de notre arrivée, avec mon fils âgé de 12 ans, atteint de troubles du spectre autistique ainsi que d’un trouble attentionnel lourdement handicapant dans son quotidien, il m’a été exigé une carte d’invalidité. J’ai rappelé que le handicap ne se limite pas aux seules atteintes physiques, mais malgré cela, le tarif handicap lui a été refusé. J’ai ensuite été orientée vers une responsable, qui m’a indiqué que ce tarif n’était accordé qu’à partir d’un taux d’invalidité de 80 %. Je lui ai présenté la notification officielle de la MDPH, mentionnant un taux compris entre 50 % et 80 %. Malgré ce document légal et incontestable, le tarif réduit a de nouveau été refusé. Ce refus m’a contrainte, devant une file d’attente bondée, à devoir exposer à voix haute la nature des handicaps de mon fils. Celui-ci s’est senti humilié et stigmatisé publiquement, ce qui est non seulement indigne mais constitue une violation manifeste de ses droits. Afin d’éviter une crise autistique, j’ai dû me résigner à payer le tarif plein. Je considère ce comportement comme une discrimination fondée sur le handicap, contraire : à l’article L.114 du Code de l’action sociale et des familles, qui définit le handicap dans toute sa pluralité, y compris les troubles psychiques et cognitifs, à la loi n°2005-102 du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, ainsi qu’à l’article 225-1 du Code pénal, qui sanctionne toute discrimination directe ou indirecte liée à l’état de santé ou au handicap. Mon fils bénéficie d’ailleurs de droits reconnus, tels que l’accès à des transports adaptés, preuve que son handicap est bien réel et légalement reconnu. Le refus de lui accorder le tarif réduit relève donc d’un manquement grave à vos obligations légales. Je vais prendre les dispositions nécessaires Madame, Vos propos traduisent une ignorance manifeste du droit applicable en matière de handicap et relèvent d’une discrimination caractérisée. Je vous rappelle que le handicap ne se résume pas à la mobilité : certains troubles, bien que gravement invalidants, n’impliquent pas nécessairement l’attribution d’une carte de mobilité. Le taux d’incapacité mentionné dans la décision concernant mon fils est explicite : jusqu’à 80 % (inférieur ou égal), conformément aux dispositions du Code de l’Action Sociale et des Familles (CASF) et du Code de la Santé Publique (CSP). En persistant dans de tels propos, vous vous placez dans une position juridiquement intenable, susceptible d’engager votre responsabilité pour discrimination au sens de l’article 225-1 du Code pénal. Je vous informe qu’un signalement officiel a été transmis aux autorités compétentes dès ce matin. Une plainte pénale est en cours de préparation et sera déposée sans délai. Votre méconnaissance du droit ne vous exonère en rien de vos responsabilités.